page 1-2 |
Le 29 février contre l’austérité Ce n’est pas aux salariés de payer la dette ! Dans chaque pays d’Europe, à l’appel
de les salariés manifesteront en même
temps contre les plans d’austérité. Face à une
situation économique et sociale qui se dégrade et avec le durcissement de
l’austérité comme seule réponse de la part des dirigeant-e-s européens, le
monde du travail se doit de manifester ses exigences. Le projet de traité
européen va être imposé sans débat avec les populations et ne fera que
renforcer la constitutionnalisation de l’austérité. Cela n’est
pas acceptable. On ne peut pas continuer à imposer des mesures qui ne marchent
pas, qui enfoncent les pays dans la crise et appauvrissent de plus en plus de
monde.
Contre L’annonce, sans aucun dialogue, de la mise en œuvre d’une
prétendue « Tva Sociale » est une nouvelle attaque frontale contre le monde du
travail. On va encore une fois demander aux seuls salariés de « payer plus pour
gagner moins » ! Contre la casse du droit du travail, pour la
démocratie sociale ! Le Gouvernement veut aussi imposer des accords « compétitivité
emploi » qui légaliseront le chantage des employeurs « emploi contre salaires
et temps de travail ». Ces accords ouvrent la voie à la remise en cause de tous
les accords RTT. Plus globalement : âge de départ à la retraite, durée
légale du travail, conventions collectives, procédures de licenciement, salaire
minimum, droit de grève, service public et protection sociale… tout devrait
passer à la moulinette de la « compétitivité ». Défendons l’emploi, les services publics et
la protection sociale ! Les conditions de travail des salariés du public comme du privé se
dégradent tous les jours. Les volontés politiques qui attaquent les services
publics, affaiblissent l’emploi et fragilisent la protection sociale, empêchent
une répartition plus égalitaire des richesses produites et instituent une
inégalité de traitement des citoyens face aux besoins sociaux fondamentaux. En
France, comme partout en Europe, manifestons notre refus des décisions
gouvernementales qui ciblent toujours et encore le monde du travail. SUD appelle les salariés, actifs, retraités, privés
d’emplois à la grève dans l’unité syndicale la plus large le 29 février et à
participer aux manifestations interprofessionnelles (un préavis national de
grève est déposé) Déclaration commune CGT,
FSU, Solidaires, UNSA du 9 février 2012 En Europe, le chômage frappe un grand nombre
de salariés, particulièrement les jeunes et les femmes. De très nombreux
salariés voient leur pouvoir d’achat fortement amputé. Les inégalités se
creusent. En
France, la situation de l’emploi continue de se dégrader, l’augmentation de la
TVA ne fera qu’aggraver les inégalités. Face à
ces situations économiques et sociales qui se dégradent et avec le durcissement
de l’austérité comme seule réponse de la part des dirigeants européens, la
Confédération européenne des syndicats (CES) appelle à une journée d’action
européenne le 29 février, à la veille du Conseil européen. Dans ce cadre, les
organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA se mobiliseront
partout en France pour que le travail et la justice sociale soient au centre
des priorités politiques. Les mesures d’austérité ne sont pas la réponse
à la crise, au contraire, elles produisent d’énormes dégâts sociaux. On ne peut pas continuer à imposer des
mesures qui ne marchent pas, qui enfoncent les pays dans la crise et
appauvrissent de plus en plus de salariés, chômeurs et retraités. Le projet de traité, élaboré sans véritable
débat démocratique, qui sera à l’ordre du jour du Sommet européen de mars 2012
renforcerait l’austérité. Son
principal objectif est de réduire au maximum les déficits publics quels qu’en
soient les impacts sociaux. Il ne relancerait pas la croissance et ne
résoudrait pas la crise de la dette souveraine. Le
besoin de gouvernance économique est utilisé dans beaucoup de pays pour
justifier la mise en cause des systèmes de relations sociales et de
négociations collectives, pour imposer une pression à la baisse sur les
salaires, pour affaiblir la protection sociale, le droit de grève et privatiser
les services publics. Parce qu’il est contraire à l’Europe sociale
que nous voulons, avec la CES, nous nous opposons à ce projet de traité. Nous avons besoin d’une nouvelle politique
monétaire économique et sociale dans le cadre d’une gouvernance économique
forte de la zone euro qui donne priorité aux politiques en faveur de la
création d’emplois de qualité. Pour
une Europe sociale fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion sociale,
les organisations syndicales CGT, FSU,
Solidaires, UNSA s’engagent dans cette mobilisation en y impliquant
largement tous les salariés, partout dans les entreprises et les
administrations. Elles appellent à faire
du 29 février une puissante journée d’actions passant notamment par des
rassemblements et des manifestations interprofessionnelles. Montreuil, le 9 février 2012
Mercredi 29
février Toutes et tous
en grève et en manifestation ! Contre
le projet de traité européen ! Contre
la privatisation du système de santé et la destruction de notre système de
protection sociale ! |
page 1-2 |