TOUS ENSEMBLE Le 30 mars C’est
ensemble que nous ferons barrage à la dénonciation de nos conventions
collectives Convention Collective Nationale de
Travail 1966 : 240 000 salariés concernés Après avoir unilatéralement rompu les négociations et
annoncé une demande de révision le 13 juillet 2010, les syndicats employeurs
SYNEAS et FEGAPEI ont été dans l’incapacité à ce jour de dégager une position
commune. Une rencontre exploratoire doit avoir lieu le 25 mars prochain entre
les employeurs et les organisations syndicales de salariés à la Direction Générale
du Travail. Il est clair que les divisions actuelles entre syndicats
d’employeurs sont très liées à la ténacité des salariés qui ont prouvé pendant 2 ans dans l’action et l’unité qu’ils rejettent
les projets patronaux de détruire leur outil et leurs droits
conventionnels. Les employeurs ont été ainsi contraints de négocier
l’amélioration de la convention sur le terrain des classifications et
rémunérations… C’est quand ils ont voulu remettre sur la table leur position
de rémunération liée au temps de travail que la négociation s’est arrêtée… Ils
n’avaient pas d’interlocuteur pour cautionner la suppression des congés
supplémentaires (d’ancienneté, congés trimestriels), l’ancienneté… Au regard du volontarisme du ministre qui joue un
grand rôle pour tenter de remettre en place ces négociations, nous ne pouvons
qu’être méfiants. La perspective d’une
dénonciation a été clairement évoquée lors d’une rencontre entre les
organisations syndicales de salariés et la DGT le 14 février. Pour ce gouvernement, le secteur social et
médico-social est un formidable chantier où l’on ne parle que de restructurations,
fusions, CPOM, groupements médico-sociaux, appels à projets, concurrence
généralisée, refonte des conventions, … bref de tout sauf de travail social. Seul objectif : abaisser les coûts,
donc la masse salariale. Les
salariés subissent partout une dégradation de leurs conditions de travail
pendant que leur salaire stagne… Convention Collective Nationale de
Travail 1951 : 200 000 salariés concernés Le syndicat employeurs FEHAP est à la pointe du
travail de casse. Il remet en cause la convention avec comme seules
propositions, comme dans la Convention
Collective 66 des reculs, des pertes d’avantages acquis et de droits :
baisse de l’ancienneté, suppression de la récupération des jours fériés, baisse
des indemnités de départ à la retraite et de licenciement… et bien sûr
l’individualisation des salariés. Avec
là aussi une menace sans cesse répétée de dénonciation de la
Convention Collective. Cependant, grâce là aussi à la mobilisation des
salariés, ils ont été amenés le 8 mars dernier à proposer la continuation des
négociations jusqu’à la fin 2011. Pour
autant, rien n’est gagné. Dans toute la branche associative sanitaire et sociale
et celle de l’aide à domicile, dans les Conventions Collectives 66 et 51, les
salariés ne peuvent accepter de faire l’objet de ce chantage permanent à la
casse, voire à la dénonciation de leurs conventions de la part des
employeurs ! Notre
mobilisation et nos actions dans l’unité ont prouvé jusqu'à ce jour que l’on
peut freiner les ardeurs des employeurs comme des pouvoirs publics. Nous devons
maintenant les mettre en échec ! Nous en avons
la possibilité le mercredi 30 mars, date de l’Assemblée Générale de la FEHAP
qui doit décider de la poursuite des négociations ou de la dénonciation de la
Convention Collective. Une journée nationale de mobilisation est appelée ce
jour par les fédérations CGT et SUD avec le soutien des fédérations FO et CFTC. Pour notre département nous appelons à une action
gréviste massive le 30 mars et à se joindre au rassemblement qui aura lieu devant
l’Assemblée Générale de la FEHAP à l’Arche de la Défense-Paris
Seule une mobilisation d’ampleur
garantira le recul des employeurs, la défense et l’amélioration des Conventions
Collectives ! TOUS A PARIS LE MERCREDI 30 MARS ENSEMBLE ON VA GAGNER ! Les bus partiront du parking du stade nautique à Caen le mercredi 30 à 7h00. Modalités : prendre contact avec vos délégués syndicaux
CGT ou SUD de vos établissements ou appelez : -
pour SUD : 06.82.32.35.44 -
pour la CGT : 06.64.31.51.28 La participation demandée est de 10 euros. Un soutien de 10 euros sera le bienvenue de la part de ceux et celles qui ne peuvent participer à l’action mais la soutiennent. (Adresser le soutien financier à intersyndicale SUD -CGT, Comité d’entreprise AAJB, le mesnil, 14111 LOUVIGNY). | |
Dans Paris le 10 mars 2011 Le 30
mars 2011, Résistons
ensemble ! CC 51 : ils veulent
frapper vite et fort ! Le 30 mars Les travaux ont
porté sur : - Baisse de la prime d’ancienneté ; - Reprise de l’ancienneté à l’embauche à hauteur de 30% ; - Suppression de la récupération des jours fériés non travaillés ; - Baisse de l’indemnité de licenciement ; - Baisse de l’indemnité de départ à retraite, etc. Cette assemblée
générale doit décider de la continuation de la négociation jusqu’en Juin 2011
ou annoncer la mise en application de la révision… Ne nous leurrons
pas : si la révision, voire la dénonciation de la convention collective
n’a pas lieu aujourd’hui, sans
mobilisation elle le sera en juin. Cette révision de CC 66 : Vers un nouveau projet de révision ! Depuis 2005, les
syndicats employeurs de Lors de la commission paritaire (CNP) du 13 juillet 2010, ils avaient
annoncé leur intention de proposer un nouveau texte de révision pour octobre
2010. La non parution aujourd’hui peut s’expliquer de deux façons : d’une
part, à cause des désaccords entre les syndicats patronaux (Syneas et Fegapei),
le Syneas opterait pour une révision centrée sur les classifications et les
rémunérations, D’autre part ils sont en attente de la révision de Toutes les conventions collectives sont concernées : convention
collective des CLCC dénoncée en 1997, celle de |