SYNDICAT  SUD SANTE-SOCIAUX DU CALVADOS


non à la casse 

        CC66, çA CONTINUE

 

Caen, le 1er décembre 2009

 

La mobilisation des salariés de la CC66 a permis de repousser le projet patronal du 05/12/2008 qui voulait imposer la casse du cadre conventionnel.

 

Le 23 octobre 2009, les employeurs (SOP/SNASEA/FEGAPEI) ont rendu publique une 2ème mouture de leurs propositions qui peut se résumer ainsi :
« TRAVAILLER PLUS, POUR GAGNER MOINS » ! ! ? ?

 

Abaissement du coût du travail, flexibilité, intensification du travail, dégradation des conditions de travail et de vie des salariés sont les ingrédients principaux…

 

Les « critères d’attractivité » du projet SOP/SNACEA/FEGAPI tant vantés dans la lettre d’accompagnement des 3 directeurs généraux sont :

 

-         L’absence totale de référence au « métier »,

-         La suppression pure et simple des congés payés annuels supplémentaires (communément appelés « trimestriels ») et des jours d’ancienneté,

-         La pseudo revalorisation des salaires de début de carrière qui serait en fait financée par une réduction drastique du déroulement de carrière,

-         L’apparition des « forfaits jours » (rémunération calculée sur les missions et non plus sur le temps de travail), pour toutes les catégories de salariés,

-    La mise en place de « prises de responsabilité » occasionnelles et de « positions intermédiaires d’emplois » qui, en réalité, ouvriraient en grand la porte à des situations de « faisant-fonction » et à l’individualisation des salaires …

 

Un nouveau round de négociation est donc en route sous l’arbitrage du ministère du travail, ce qui nous inquiète.

 

En effet, il est d’évidence que le ministère du travail ne pourra que pencher dans le sens des employeurs, puisque leurs prétentions correspondent à la volonté du gouvernement de baisser le coût de la solidarité et donc baisser le coût du travail de ceux et celles qui sont chargés de sa mise en œuvre !!

 

NON, NON et NON, le seul arbitrage est notre mobilisation !!!

 

SUD VOUS APPELLE A :

 

- signer et faire signer la pétition « Pas de négociation sans information, Pas de signature sans consultation »

 

- à préparer d’ores et déjà une grande manifestation nationale le 3 février 2010 à Paris pour montrer notre détermination à repousser le projet patronal et gouvernemental

imprimé par nos soins

CC 66 : refusons la destruction de la convention.

 

Le jeudi 10 décembre : grève dans tous les établissements de l’Orne.

La mobilisation et la détermination des salariés a permis que le projet des syndicats employeurs ne soit pas signé en juin dernier.

 

Nouvelles propositions patronales = Nouvelle provocation

 

Pour conserver notre convention, MOBILISONS-NOUS.

 

                   Manifestation Départementale à 8H30

 

Où ? au siège de l’ANAIS (32 rue Eiffel) à Alençon

Pourquoi ? le Directeur Général de l’ANAIS est un représentant des syndicats patronaux (FEGAPEI)

Principales destructions :

 

       

Le projet employeur est une NOUVELLE convention, il ne prévoit aucune « survivance de l’ancien texte ».

 

 

 

- Fin du caractère National de la CCN 66 :

            Chaque employeur pourra appliquer au minima la convention, les négociations se feront entreprise par entreprise (augmentation du salaire suivant le département, congés       supplémentaires…) ceci créera des disparités entre entreprises et aussi entre salariés.

           

- Création de filières qui mettent :

FIN aux annexes qui sont le SOCLE de la convention (rémunération, congés, durée du     travail…)

FIN des diplômes et des métiers : embauche de salariés sans qualification.

 

- Introduction du salaire au mérite : individualisation du salaire (part variable) avec des critères classant (compétences, responsabilités…) qui en décidera et dans quelles conditions ?

 

- Suppression des congés d’ancienneté : Ceci est un déni de l’usure professionnelle.

 

- Suppression des congés trimestriels : remplacés par 5 jours pour tous à dates FIXEES par l’employeur. Rien de plus, ces 5 jours sont à la place des congés d’ancienneté, ils seront acquis au bout de deux ans dans l’association.

           

- Suppression de la rémunération des 3 jours de carences en cas d’arrêt maladie,

 

- Diminution du déroulement de carrière (1% par an sur 30 ans)

Perte de salaire sur une carrière pour l’éducateur spécialisé : environ 83 000 euros brut

            Perte de salaire sur une carrière pour l’agent de service : environ 7 300 euros brut

Seule contrepartie pour les salariés, une revalorisation des débuts de carrière de 10%.

Pour les cadres, augmentation dés le début de carrière d’environ 400 euros brut par mois, ce qui fait sur une carrière : environ 232 000 euros brut en plus.

 

    - Remise en cause des 35 heures et augmentation de la durée du travail avec un « forfait         jour ».

 

Ces exemples ne sont qu’une partie du projet patronal, la liste des remises en cause de nos garanties collectives du travail est encore longue.

 

 

ENSEMBLE, refusons les propositions employeurs qui ont pour but de réduire le coût du travail mais qui auront comme conséquences d'appauvrir la qualité de l’accompagnement auprès des usagers.

 

 

Contact : http: //touche.pas.a.la.66.free.fr/

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